Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Articles RÉCents

16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 11:41
Nous avons évoqué dans les précédents articles de cette série, comment préparer sa recherche d'emploi, structurer un CV et une lettre de motivation et comment choisir le canal de communication adéquat. Dans une suite logique, cet avant-dernier article présente des conseils pour bien se préparer à passer un entretien de recrutement.

Etape 5 : préparer un entretien
 
Etre invité à un entretien d’embauche prouve l’intérêt du recruteur pour son profil. Il s’agit maintenant de confirmer la bonne impression donnée par le CV et la lettre de motivation, et de voir de façon plus précise dans quelle mesure les souhaits de part et d’autre peuvent s’accorder.
 
Il convient pour se préparer à l’entretien :
-        de se remémorer les informations dont on dispose sur le type de poste souhaité et sur l’entreprise,
-        de savoir quels sont les éléments manquants pour prendre sa décision qui pourraient être abordés durant l’entretien,
-        d’avoir en mémoire ce qui est partagé par le candidat et le recruteur : contenu de l’annonce, de la lettre de motivation, d’appels téléphoniques, nom et position des interlocuteurs, dates des échanges…
 
Une bonne préparation à un entretien de sélection implique également :
-        de bien connaitre son parcours (sans relire son CV en cas de question),
-        de pouvoir le présenter synthétiquement avec une articulation logique, c’est-à-dire en justifiant ses choix, et ce, en clarifiant le chemin pris pour arriver au poste visé, et même au-delà (quelle perspective de carrière à moyen ou long terme ?),
-        de connaître les éléments clefs de sa candidature que l’on souhaite mettre en avant en fonction du poste visé (points forts : formation, expérience, qualités personnelles…), chacun de ces points forts doit pouvoir être illustré par un ou plusieurs exemples pratiques,
-        d’avoir conscience de ses faiblesses par rapport au poste, de pouvoir les présenter comme surmontables et de savoir comment les surmonter (par une force qui contrebalance cette faiblesse, en travaillant le sujet pour s’améliorer, en pratiquant ou en se formant…). Chacune de ces faiblesses doit pouvoir être illustrée par un ou plusieurs exemples desquels on a su tirer des leçons.
 
Réviser les questions couramment posées en cas d’entretiens passés ou lues dans la presse spécialisée permet de peaufiner sa préparation. De plus, dans le cas de postes requérant la pratique de langues étrangères, il est nécessaire de s’assurer de pouvoir répondre à ces questions dans la ou les langues pratiquées.
 
Enfin, il est indispensable d’avoir conscience de ce que l’on est prêt à accepter ou de ce qui requiert une étude plus approfondie : temps de travail, localisation, fourchette de salaire…Lorsque ces sujets seront abordés dans le cadre de l’entretien, on pourra alors clarifier ses attentes auprès du recruteur.
 
Lorsque l’on a tous ses éléments à sa disposition, le mieux est encore de s’entrainer à passer des entretiens :
-        avec des personnes que l’on connait et qui acceptent de jouer le jeu,
-        ou bien pour des postes réel qui ne correspondent pas complètement à son idéal et ne représente pas un réel enjeu. C’est toujours une expérience intéressante et cela peut ouvrir des portes sur d’autres postes dans l’entreprise plus en phase avec ses attentes. 
 
De façon pratique :
-        venir avec une impression de son CV pour soi et une pour chacune des personnes à rencontrer,
-        s’assurer d’être en avance pour l’entretien mais ne pas se présenter trop tôt au recruteur (à l’heure exacte ou quelques minutes avant au plus tôt),
-        faire un effort vestimentaire, mieux vaut être trop bien habillé que pas assez bien, mais choisir des vêtements dans lesquels on se sent bien et en confiance.
 
Nicolas Mundschau est issu de la promotion 2001/2002 du Master de Management International des Ressources Humaines de l’Université d’Angers. Après avoir occupé un poste de Responsable de la Mobilité Internationale et du Droit Social en France, il participe actuellement à un programme de développement de carrière de deux ans, entre la France et l’Allemagne. Il est également intervenant professionnel dans le cadre du Master 2 MIRH.
Partager cet article
Repost0
1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 14:54
Etape 4 : annonces ou candidatures spontanées ?
 
A la recherche d’un emploi, le réflexe le plus élémentaire est de consulter les annonces quel que soit leur medium de diffusion. En effet, on est certain que l’entreprise recherche quelqu’un et l’annonce précise généralement les critères de sélection : il ne reste plus qu’à adapter en conséquence son CV et sa lettre de motivation de manière à correspondre au mieux au profil recherché.
L’inconvénient, de taille, est que l’on est souvent en concurrence avec plusieurs dizaines voire centaines de candidats ayant également ciblé cette offre d’emploi. Par conséquent on passe beaucoup de temps à consulter les annonces, rédiger des CV et des lettres de motivations… et en fonction d’un élément que l’on ne maîtrise pas, la qualité des autres candidatures, on risque d’essuyer un certain nombre de refus.
 
A contrario, la candidature spontanée peut avoir pour avantage de limiter la confrontation à la concurrence. Le principe est de proposer son profil alors même qu’aucune annonce n’est diffusée, voire même que le besoin n’est pas clairement identifié par l’entreprise. Il s’agit d’anticiper ou de susciter le besoin.
 
En simplifiant il existe deux méthodes opposées pour déposer des candidatures spontanées : le mailing et le ciblage.
 
Le mailing
 
La première méthode consiste à rendre sa candidature visible par le plus de recruteurs potentiels possibles, l’idée étant que statistiquement une entreprise au moins sera intéressée. Pour cela, le CV et la lettre de motivation seront standards, précisant toutefois le type de poste recherché et les contraintes éventuelles (temps partiel, durée de contrat…). Une méthode assez simple consiste à utiliser un dictionnaire des entreprises, le cas échéant en limitant à une zone géographique la prospection, et à envoyer à chaque adresse sa candidature.
Il existe également des services en ligne de postage de CV à grande échelle mais il semble que malheureusement trop peu de recruteurs sondent réellement les bases de données de candidatures spontanées électroniques.
En version papier, il y a encore le réflexe d’ouvrir l’enveloppe qui permet d’avoir une chance d’être « vu ». La méthode du mailing s’appuie sur des règles de probabilités et ne vaut que si l’envoi est suffisamment large. Il faut ensuite trier les employeurs potentiels intéressés… ou recommencer.
 
Le ciblage
 
A l’opposé du mailing, le ciblage consiste à cerner quelques entreprises dans lesquelles on souhaite ardemment travailler. On va apprendre à les connaitre par leur site internet, la presse, le réseau et solliciter par exemple un entretien avec une personne y travaillant pour en apprendre plus sur leur activité. L’objectif n’est pas forcément à court terme. On cherche dans un premier temps à construire une relation avec l’entreprise de manière à lui proposer ensuite une candidature qui corresponde au mieux à ses besoins. Le CV comme la lettre de motivation doivent alors être modifiés en fonction de ce qui intéresse le plus l’entreprise ou les personnes que l’on a pu rencontrer : quelles expériences, compétences, activités et connaissances sont valorisées ou recherchées par cette entreprise ?
Même si le besoin n’est pas immédiat, il convient de préserver la relation dans la durée. En effet, on peut ainsi être au courant des opportunités, ou les susciter, avant qu’elles ne soient officiellement publiées sous forme d’annonce. De cette manière on évite de se trouver en concurrence avec d’autres candidats.
 

canal-de-communication.jpg

 



Nicolas Mundschau est issu de la promotion 2001/2002 du Master de Management International des Ressources Humaines de l’Université d’Angers. Après avoir occupé un poste de Responsable de la Mobilité Internationale et du Droit Social en France, il participe actuellement à un programme de développement de carrière de deux ans, entre la France et l’Allemagne. Il est également intervenant professionnel dans le cadre du Master 2 MIRH.
Partager cet article
Repost0
17 septembre 2007 1 17 /09 /septembre /2007 11:42
Après avoir vu comment structurer un CV, nous étudions, dans ce troisième article d'une série consacrée à la recherche d'emploi, comment rédiger une lettre de motivation.

Etape 3 : écrire une lettre de motivation
 
Une structure classique de lettre de motivation consiste en « vous, moi, nous, contact, formule de politesse ».
 
Dans le « vous », on décrit en quelques lignes ce que l’on a retenu de l’entreprise ou du poste ciblé. Dans le cas d’une lettre de motivation générique, ce paragraphe peut servir à préciser ce que l’on recherche (type de fonction, disponibilités, type de contrat…).
 
Le « moi » sert d’introduction au CV. Attention à ne pas paraphraser le CV, mais à en sortir un ou deux éléments permettant de mettre en valeur son parcours. Si l'on répond à une annonce, on choisira des éléments en résonnance avec les pré requis qui y figurent (ex.: expérience internationale, compétence technique...). Sinon on choisira les éléments qui nous semblent les plus en adéquation avec les besoins supposés de l'entreprise (est-elle en forte croissance et a-t-elle besoin de recruteurs ou de commerciaux ? est-elle établie à l'international ?).
 
Le « nous » a pour objet de faire le lien entre l’entreprise et le candidat. Dans ce paragraphe, on peut préciser deux ou trois atouts ou qualités que l’on souhaite mettre à disposition de l’entreprise. Une fois de plus, si l'on répond à une annonce, on y trouve souvent les qualités recherchées par le recruteur. On précisera alors dans quel contexte professionnel, associatif, estudiantin, on a pu faire preuve des qualités attendues. Un entretien annuel d'appréciation, l'avis d'un maître de stage, d'un enseignant ou d'un proche sont autant de sources de réflexion par rapport à nos qualités ou pistes d'amélioration.
 
Le dernier paragraphe propose la prise de contact. La formule peut être passive (ex. : « je serais heureux d’échanger avec vous d’une possible collaboration lors d’un entretien à votre convenance ») ou  de préférence active (ex. : « je prendrai contact avec vous dans les prochains jours par téléphone de manière à vous exposer plus avant mon projet »).
La lettre se clôt toujours par une formule de politesse et une signature.
 
En France, il n’est pas rare de faire appel à la graphologie pour sélectionner des candidats, bien que cette pratique semble en perte de vitesse, du fait du développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Si l’on décide d’envoyer une lettre manuscrite, il faut quoiqu’il en soit éviter d’en écrire de nombreuses d’affilée ou d’écrire dans une situation de stress. La qualité de l’écriture s’en ressentirait. La lettre dactylographiée est plus claire pour les personnes dont l’écriture n’est pas le fort. Il est toutefois toujours d’usage de la signer à la main.
 
Nicolas Mundschau est issu de la promotion 2001/2002 du Master de Management International des Ressources Humaines de l’Université d’Angers. Après avoir occupé un poste de Responsable de la Mobilité Internationale et du Droit Social en France, il participe actuellement à un programme de développement de carrière de deux ans, entre la France et l’Allemagne. Il est également intervenant professionnel dans le cadre du Master 2 MIRH.
Partager cet article
Repost0
30 août 2007 4 30 /08 /août /2007 10:08
Pour ce deuxième article d'une série consacrée à la recherche d'emploi, nous voyons comment structurer le sésame pour entrer en contact avec un recruteur : le curriculum vitae.


Etape 2 : structurer un CV
 
Informations générales
 
Les rubriques d’un CV « classique » s’articulent de la façon suivante :
-        nom, prénom, adresse, téléphone, éventuellement âge, situation familiale et nationalité,
-        titre du CV (fonction occupée ou recherchée, étudiant en…) et éventuellement un objectif en une à deux lignes (aire de compétence plus précise dans laquelle on souhaite évoluer, recherche d’un stage de telle date à telle date…)
-        expérience professionnelle présentée le plus souvent de façon ante chronologique (la plus récente en premier),
-        formation présentée le plus souvent de façon ante chronologique,
-        éventuellement des compétences spécifiques que l’on souhaite mettre en avant (langues, maitrise de logiciels, permis ou habilitations…),
-        éventuellement des centres d’intérêt, notamment lorsqu’on a pris une part active dans des activités associatives.
 
Il peut être judicieux de structurer son CV différemment, notamment lorsque l’on a accumulé beaucoup d’expériences similaires qui rendraient la lecture répétitive ou encore des expériences sans lien apparent les unes avec les autres. Dans ce cas on mettra en avant une rubrique « compétences » et la partie « expérience professionnelle » sera condensée. Il convient de pouvoir justifier chacune des compétences choisies par des exemples pratiques de réalisation.
 
Un CV se présente en principe sur une à deux pages A4. Il convient donc d’être concis tout en donnant les informations utiles au recruteur. Le choix de ce qu’il convient d’inclure et de mettre en valeur dans le CV, est facilité par le travail effectué en amont sur les atouts et handicaps par rapport au but recherché.
 
 
Se mettre à la place du recruteur
 
Si l’on se met à la place du recruteur, le tri de CV se fait généralement en deux temps : un aperçu rapide (le CV est vu), puis, si le CV semble présenter un intérêt pour l’entreprise, une lecture approfondie (le CV est lu).
 
Le premier temps revient souvent à chercher des « mots clefs », ce en quoi un logiciel de traitement des candidatures peut très bien assister le recruteur. Il faut donc s’assurer que les informations clefs et les atouts dont on dispose ressortent lors de ce premier tri.
 
Les informations clefs peuvent être :
-        le titre (la fonction occupée ou recherchée),
-        la disponibilité (immédiate, de telle date à telle date…),
-        le nombre d’années d’expérience (notamment pour un poste « senior »,
-        la formation (dernier diplôme ou diplôme le plus valorisant),
-        le nom d’une entreprise ou le secteur d’activité dans lequel on a travaillé ou fait un stage (grand cabinet de conseil, entreprise renommée…),
-        la maîtrise d’une langue,
-        la mobilité géographie, etc.
 
En mettant ses atouts dans le premier tiers de la page, on a plus de chances qu’ils soient « vus » par le recruteur. Veut-on mettre en avant sa formation, son expérience ou ses compétences ? La réponse dépend des atouts dont on dispose et de la cible que l’on s’est fixée. La même logique s’applique à l’intérieur de chaque rubrique : les premières lignes ont le plus de chances d’être « vues ».
On peut imaginer de créer une rubrique pour mettre en valeur un atout majeur dont on dispose, qui autrement serait moins visible. Par exemple, si pour un poste la dimension internationale prime, pourquoi ne pas créer une rubrique « expériences à l’international » regroupant par exemple des échanges universitaires, stages, jobs d’été, cours de langue, etc. qui seraient autrement noyés dans le CV ?
On peut également faire ressortir visuellement les « mots clefs » en jouant sur les tailles de police, la fonction « gras » ou « souligné » d’un traitement de texte… mais tout en nuances. Pour être sûr que son CV ait des chances d’être « lu », il faut en effet qu’il soit lisible. C’est pourquoi, en dehors des métiers pour lesquels la créativité et la fantaisie sont recherchées, la sobriété reste de mise.
 
Lors de la « lecture approfondie », le recruteur essaie de se représenter le périmètre de la formation ou de l’expérience du candidat. Compte tenu de la taille relativement limitée d’un CV, il est nécessaire de se focaliser sur quelques informations pertinentes et objectives qui facilitent le travail du recruteur.

Formation
 
Le recruteur devrait pouvoir trouver :
-        le niveau de diplôme atteint (éventuellement son équivalent dans le pays où l’on postule),
-        le titre du diplôme,
-        l’établissement, la ville et le cas échéant le pays d’enseignement,
-        les options ou mentions éventuelles, l’obtention d’un titre honorifique, quelques matières étudiées qui représentent la formation ou correspondent aux besoins du poste.
 
Expérience professionnelle
 
Le recruteur s’intéressera à :
-        la durée, à noter par exemple en années ou en mois en marge gauche du CV pour facilité la lecture,
-        l’année et éventuellement le mois de début et de fin,
-        la fonction occupée,
-        le type de contrat (stage, CDI, …),
-        le nom de l’entreprise (si ce nom est plus valorisant que la fonction, éventuellement mettre le nom de l’entreprise en premier), une indication de sa taille (nombre d’employés, chiffre d’affaire…), éventuellement le secteur d’activité,
-        la ville et le cas échéant le pays d’activité.
 
Il convient ensuite pour chaque expérience de préciser en quelques lignes le contenu des missions (sauf en cas de CV structuré autour d’une rubrique compétences). Une pratique courante consiste à utiliser des phrases courtes à l’infinitif comportant une information chiffrée sur le degré de responsabilité ou de réalisation des objectifs (ex. : gérer un portefeuille de clients pour 900 M€ de commandes annuelles ; accompagner 120 collaborateurs dans leur développement de carrière ; diminuer le temps de livraison au client, 2004 : 14 jours, 2005 :12 jours ; etc.).
 
L’élément le plus valorisant de son parcours, ou à défaut le plus récent, doit être le plus détaillé. Ainsi, il est normal qu’au cours de sa carrière les expériences les plus anciennes se trouvent de plus en plus résumées, voire supprimées (stages, jobs étudiants sans valeur ajoutée pour la recherche d’emploi actuelle).
 

modele-type-cv.jpg



A l’international, la présentation des CV peut différer. Un CV anglo-saxon, par exemple, comprend les mêmes rubriques qu’évoquées plus haut, auxquelles s’ajoute une rubrique « références », le contrôle de référence étant la norme. On peut y mettre les coordonnées de nos précédents responsables hiérarchiques ou, plus sobrement « References available upon request ». Le texte détaillant le contenu des expériences professionnelles est souvent rédigé en phrases conjuguées. Enfin le CV peut couvrir autant de pages que nécessaires (il n’est pas rare de voir des CV de 3 ou 4 pages contrairement à ce qui se fait en France).
 
Nicolas Mundschau est issu de la promotion 2001/2002 du Master de Management International des Ressources Humaines de l’Université d’Angers. Après avoir occupé un poste de Responsable de la Mobilité Internationale et du Droit Social en France, il participe actuellement à un programme de développement de carrière de deux ans, entre la France et l’Allemagne. Il est également intervenant professionnel dans le cadre du Master 2 MIRH.
Partager cet article
Repost0
22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 14:36

Lorsque l’on travaille dans les ressources humaines, on se trouve inévitablement associé à deux activités visibles et médiatisées de cette fonction : le licenciement et le recrutement. Et très souvent on se voit demander de l’aide ou des conseils pour la recherche d’un emploi. Ce qui est frappant c’est le nombre de personnes qui n’ont pas réellement préparé cette recherche.

Dans cette série de courts articles, j’ai taché de compiler quelques conseils sur la préparation d’une recherche d’emploi, d’un CV, d’une lettre de motivation ou encore des entretiens, qui, je l’espère pourront être utiles à ceux qui rencontrent des difficultés dans leur recherche d’emploi.  
 

 

 

Etape 1 : préparer sa recherche d’emploi

 

 
La recherche d’un emploi ne s’improvise pas. Il est nécessaire d’avoir les idées claires sur ce que l’on recherche et pourquoi, ainsi que sur ses atouts et ses handicaps pour y arriver. C’est à partir de ces informations que l’on pourra bâtir une recherche d’emploi véritablement efficace.
 
Si les médias, les salons, les annonces, les conseillers d’orientation ou d’emploi sont autant de sources d’information intéressantes, il est toujours très enrichissant d’entrer en contact direct avec plusieurs personnes occupant l’emploi convoité.
 
Elles sont en effet les mieux informées sur :
-        le profil classique des personnes qui occupent cette position (quel type de formation, d’expérience, quel âge, quelles compétences, quelles qualités, …),
-        la réalité de cet emploi, ses avantages et inconvénients, même subjectifs (temps de travail, de déplacement, contacts, stress…),
-        les chemins qui permettent d’y accéder (formation, stage, expérience préalable…),
-        et sur les perspectives qu’il offre (évolution de carrière possible…).
 
Par ailleurs, rencontrer des professionnels permet de constituer ou de consolider son réseau. Solliciter ces personnes pour un entretien fait désormais partie des stratégies « classiques » de recherche d’emploi. Pourquoi ne pas prolonger l’interview en accompagnant la personne sur son lieu de travail pendant 1 heure, 1 demi-journée voire plus ? Cette pratique appelée le « job shadowing » semble relativement courante aux Etats-Unis (voir article « job shadowing ») et permet de se forger une image plus précise du quotidien d’un métier.
Quel que soit le mode de recueil des données, il est essentiel de comparer l’image que l’on se faisait du métier à la réalité relatée par les professionnels rencontrés et de se demander si on peut y trouver ce qui nous motive.
 
La recherche d’informations doit également prendre en compte les opportunités et contraintes extérieures liées à notre objectif :
- la situation du marché de l’emploi pour ce métier (y a t’il beaucoup d’annonces, que sait-on du nombre de candidats par annonce, quel est le ressenti des professionnels du secteur…),
- la qualification présumée ou connue des autres candidats pour ce type de poste (type de diplôme, d’expérience…).
 
On peut ensuite procéder à une analyse de ses atouts et handicaps personnels par rapport au but recherché en terme de :
-     formation,
-     expériences professionnelles ou extra professionnelles,
-     compétences développées dans le cadre de ces expériences,
-     qualités personnelles,
-     connaissance du métier ou du secteur d’activité,
-     réseau personnel et professionnel qui pourrait être contacté.
 

candidater-c-est-faire-du-marketing.jpg

A l’issue de ce travail on peut dire :
- si ce métier nous convient réellement,
- si le marché du travail semble favorable ou non,
- quels sont nos atouts et handicaps par rapport à l’atteinte de votre objectif. 
Parfois des étapes intermédiaires nécessaires se dessineront et décaleront dans le temps l’atteinte de l’objectif : formation, stages, activités extra-professionnelles, lectures, élargissement du réseau…
 
Nicolas Mundschau est issu de la promotion 2001/2002 du Master de Management International des Ressources Humaines de l’Université d’Angers. Après avoir occupé un poste de Responsable de la Mobilité Internationale et du Droit Social en France, il participe actuellement à un programme de développement de carrière de deux ans, entre la France et l’Allemagne. Il est également intervenant professionnel dans le cadre du Master 2 MIRH.
Partager cet article
Repost0