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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 14:11

Bonjour,

 

ce message pour partager avec vous deux interviews publiées cette semaine sur Focus RH et le journal de l'économie et qui peuvent vous donner un éclairage complémentaire à mes articles sur le thème de l'attraction, de la sélection et de la fidélisation des jeunes talents :

http://www.journaldeleconomie.fr/Nicolas-Mundschau-La-remuneration-est-un-levier-de-valorisation-bien-reducteur-en-comparaison-des-attentes-des-jeunes_a731.html

http://www.focusrh.com/ecole-entreprise/jeunes-diplomes/a-la-une/talents-innover-pour-recruter.html

Bonne lecture !

 

Nicolas Mundschau

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 09:37

Interview de Nhi Uyen LE, participante au programme PROGRESS1 du Groupe Airbus

Comment vous êtes-vous orientée vers le secteur de l’aéronautique ?

Pendant ma scolarité j’étais attirée par les matières scientifiques et j’ai ainsi développé un goût pour les technologies de l’aviation. Ce secteur m’apparaissait, de plus, prometteur en termes d’emploi. C’est donc naturellement que j’ai poursuivi des études d’ingénieur au sein d’une école spécialisée en aéronautique : l’ESTACA.

De quelle manière avez-vous rejoint le programme PROGRESS du Groupe Airbus ?

Il faut déjà évoquer mon année de césure qui me permet de découvrir le monde de l’entreprise, au sein duquel je m’épanouis rapidement. Je découvre alors Airbus en participant aux essais système de l’A350 à Toulouse. Mon tuteur pour cette année de césure est très présent : il m’aide à mûrir, à gagner en autonomie. C’est lui également qui me conseille de candidater au « Juniors Programme » d’Airbus, alors que je n’imaginais pas y participer.

De quoi s’agit-il ?

C’est un programme sélectif, dédié aux étudiants ayant fait un premier stage chez Airbus, et qui prend fin à l’obtention du premier poste en CDI. L’année où j’ai été sélectionnée, nous étions environ 30 participants issus de différents pays (sur 4000 candidats !) à nous rencontrer pour la première fois sur un grand salon aéronautique. Une personnalité d’Airbus nous a présenté l’entreprise et nous avons bénéficié de visites personnalisées sur le salon. Mais la partie la plus marquante pour moi a été notre semaine de formation sur une île au nord de l’Allemagne. Le programme, alliant formation technique, développement personnel et pratique de vol, était particulièrement intense ! Cette semaine nous a permis de créer un groupe solide au sein duquel chacun a trouvé sa place. Nous nous sommes ensuite retrouvés régulièrement, à notre initiative, dans le cadre de « Junior events ». Ces évènements, qui s’appuyaient souvent sur des visites de sites industriels d’Airbus, m’ont permis de mieux connaître l’entreprise et de développer mon réseau.

Quelle a été l’étape suivante pour vous ?

Le « Juniors Programme » m’a fait découvrir l’Allemagne, pays qui ne m’avait, jusque-là, pas vraiment intéressée. Les participants allemands au programme et les visites que j’ai faites dans ce pays m’ont convaincue de l’intérêt d’effectuer mon stage de fin d’études à Hambourg. Je m’y suis tellement plu, que j’ai souhaité poursuivre cette expérience par un Volontariat International en Entreprise de deux ans.

Ce qui nous amène ensuite à PROGRESS, le « Graduate Program » du Groupe Airbus ?

Effectivement. J’ai postulé deux fois avant d’être sélectionnée. Le processus de sélection est particulièrement complet : après un premier tri sur dossier, des tests, un entretien téléphonique, notre profil est sélectionné par des managers. Cela nous ouvre les portes d’un « assessment center » et de la phase finale, la mise en relation avec des offres de poste.

Jusqu’à cette dernière étape, vous ne saviez pas à quel poste vous candidatiez ?

On émet des souhaits au début du processus, mais les offres de poste précises ne nous sont remises qu’à la fin du processus… et il faut alors choisir très vite la mission pour laquelle on s’engage pour les deux années que durent le programme. Même si c’est rare, j’ai vu quelques personnes refuser une opportunité à ce moment-là, car la mission ou la localisation proposée ne leur convenait finalement pas. Pour ma part, j’ai rejoint Toulouse et je profite du programme pour découvrir le secteur spatial. J’y contribue au déploiement du LEAN.

Pourquoi avoir choisi PROGRESS comme première étape de carrière ?

Ce choix a été en fait assez naturel puisque je « baigne » dans la culture Airbus depuis des années ! J’ai pu ainsi découvrir les différents métiers qu’offre le Groupe et l’aspect transnational de ses activités. La plupart des participants au « Juniors Programme » ont, comme moi, rejoint le Groupe… et certains m’ont parlé de PROGRESS ! Ce programme, c’est à la fois une mission professionnelle motivante, un programme de formation dédié, la possibilité d’exercer des compétences de management de projet, mais aussi une opportunité pour développer mon réseau.

Quels sont vos projets pour la suite ?

Je viens de démarrer PROGRESS, c’est donc un peu tôt pour en parler, mais je confirme ma passion pour l’aéronautique et je compte bien continuer à donner à ma carrière une orientation internationale !

___________________________
1 Pour en savoir plus sur les « Graduate Programs » et le recrutement des jeunes talents, vous pouvez consulter « Recruter les jeunes talents : attirer, sélectionner, fidéliser », paru dans la collection Entreprises et Management, chez L’Harmattan, ainsi que les articles diffusés sur ce thème sur le blog MIRH, notamment "Qu’est-ce qu’un « trainee program » ?"  

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 14:56

C'est la question à laquelle je tâche de répondre dans un article paru sur le site rhinfo. Pour le retrouver, suivez le lien : http://www.rhinfo.com/actualites/article/details-articles/enm/22756/79/334766/a-quoi-sert-le-mentoring

 

Cet article est une actualisation partielle de deux articles parus précédemment sur le blog MIRH :

Qu'est-ce que le mentoring ? (http://mirh.over-blog.com/article-6593087.html) et Mettre en place un programme de mentoring (http://mirh.over-blog.com/article-6629622.html)

 

Bonne lecture !

 

Nicolas Mundschau

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1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 21:55

Bien que cela paraisse paradoxal au premier abord, plusieurs raisons plaident en faveur de la continuité du recrutement de jeunes talents en période économique difficile.

 

Cela concourt tout d’abord à adopter une gestion harmonieuse des générations au sein de l’entreprise. Le fait d’assurer un flot régulier de recrutement de jeunes salariés, y compris en temps de crise, permet d’éviter des déséquilibres durables de la pyramide des âges. A contrario, embaucher en période de croissance, puis geler le recrutement en temps de crise, peut conduire à différents écueils :

  • frustrations en termes d’évolution de carrière lorsque de nombreux représentants d’une même classe d’âge arrivent concomitamment à un degré de séniorité qui appelle à la prise de responsabilités plus larges,
  • problématiques d’évolution de la masse salariale pour une population vieillissante,
  • risques de départ à la retraite massifs sur une période limitée, avec des difficultés à transmettre le savoir-faire tacite de l’organisation,
  • risque d’une moindre prise en compte par le collectif de travail de l’évolution de la société et des nouvelles technologies en l’absence d’afflux régulier de nouveaux arrivants.

Mais poursuivre le recrutement de jeunes générations est également une question de marketing RH. Si l’investissement nécessaire pour être reconnu en tant qu’employeur attractif s’inscrit sur la durée, ces efforts peuvent rapidement être gommés dès lors qu’on adopte une politique de « stop & go ». Au contraire, le fait de maintenir ces efforts, y compris en période de crise, peut représenter un facteur différentiant par rapport aux autres entreprises dans la course aux talents, ainsi qu’une opportunité pour s’affirmer en tant qu’employeur de choix, si les concurrents stoppent ou réduisent leurs investissements.

 

Enfin, le recrutement et l’intégration de jeunes générations peuvent s’intégrer dans une démarche d’employeur socialement responsable et être valorisés en tant que tel par l’entreprise.

Ainsi, en temps de crise, il peut s’avérer pertinent de poursuivre le recrutement de jeunes salariés, même en nombre restreint. Toutefois dès lors que le nombre de recrutement est contraint par des limitations budgétaires, il apparait essentiel de concentrer ses efforts pour recruter les meilleurs. Dans cette perspective, on comprend mieux les chiffres rapportés par le baromètre RH de Michael Page International : 86% des entreprises interrogées prévoyaient de recruter en 2013 et 50% considéraient le recrutement comme difficile voire très difficile1. Recruter oui, mais privilégier la qualité sur la quantité. Par conséquent, ces entreprises maintiennent un flux continu d’embauches dans leurs programmes spécifiquement dédiés aux jeunes talents. Ceux-ci représentent en effet à leurs yeux un investissement indispensable pour assurer l’avenir de l’entreprise, les jeunes talents pouvant apporter, de par leurs compétences, performances et implication, une nouvelle contribution à la résolution des problèmes auxquels celle-ci est confrontée. Encore faut-il s’assurer de recruter les meilleurs, et de les fidéliser, une fois recrutés, afin d’assurer la pérennité de cet investissement parfois difficilement consenti2.

 

Nicolas Mundschau est issu de la promotion 2001/2002 du Master de Management International des Ressources Humaines de l’Université d’Angers. Son parcours dans la fonction RH lui a permis d'occuper différentes fonctions dans le domaine du recrutement, de la mobilité internationale, des relations sociales, de la gestion de projet ou encore en tant que généraliste. Nicolas Mundschau intervient au sein de différentes formations spécialisées dans le management des Ressources Humaines, ainsi que sur le site www.rhinfo.com. Il vient de publier son premier ouvrage dans la collection Entreprises et Management de L'Harmattan : "Recruter les jeunes talents : attirer, sélectionner, fidéliser".   

____________________________
1 Baromètre International RH 2013 de Michael Page
2 Nicolas Mundschau, « Recruter les jeunes talents : attirer, sélectionner, fidéliser », collection Entreprises & Management, L’Harmattan, 2013

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 20:30

Bonjour,

 

ce message pour partager avec vous la publication d'un article sur rhinfo portant sur les graduate programs (ou trainee programs). Il s'agit d'un article actualisant et complétant celui que j'ai publié sur ce blog (pour le retrouver : http://mirh.over-blog.com/article-16770634.html).

Pour consulter rhinfo vous pouvez suivre ce lien :

http://www.rhinfo.com/actualites/article/details-articles/enm/21935/79/334766/qu-est-ce-qu-un-graduate-program

Bonne lecture !

 

Nicolas Mundschau

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:26

L'un des éléments clefs du management des ressources humaines consiste à identifier les potentiels, les piliers d’activité et les personnes en difficulté, de manière à mettre en place des plans d'action lorsque cela s'avère pertinent. Cette réflexion s'inscrit dans le prolongement de mon ouvrage sur le recrutement des jeunes talents qui vient de paraître dans la collection Entreprises et Management chez L'Harmattan (http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=41905

 

De nombreuses entreprises ont mis en place à cet effet une revue des équipes (« people review », « development review »…) s'appuyant sur une grille d'évaluation structurée croisant "performance" et "potentiel", les compétences étant évaluées par ailleurs, ou bien "performance" et "compétences", le potentiel faisant l'objet d'une mesure distincte. Ces trois éléments apparaissent en tous les cas étroitement liés, dans la mesure où un haut niveau de performance et de compétences constatés sur un poste donné permet logiquement d'envisager le potentiel d'évolution d'un salarié. L'échelle adoptée peut varier en fonction de l'entreprise et comprend généralement de 3 à 5 niveaux.

 

Une question à laquelle j'ai été régulièrement confronté est celle de la transparence avec laquelle communiquer le résultat de cette évaluation aux salariés. En début de carrière, je me montrais réticent, ma préoccupation concernant tout particulièrement les talents : comment pouvaient-ils réagir en apprenant qu’ils sont considérés comme des talents ? Dans quelle mesure serions-nous capables de gérer leurs attentes ? Et surtout, si l'évaluation suivante est modifiée à leur désavantage, quel impact cela peut-il avoir sur leur motivation ?

 

Toutefois, je suis maintenant convaincu qu'une communication transparente de ces éléments est vertueuse. La France se caractérise par une culture de l'implicite, peu propice à une telle  transparence. En l’absence de communication explicite, il appartient au talent d’identifier et d'interpréter les signes d'élection : attribution d'une formation spécifique, niveau de revalorisation de salaire, participation à un programme de mentoring, à des équipes projets ou à des rencontres avec le haut management, autres formes d’encouragement de la part du management, qui sont autant d'investissements logiquement effectués envers une personne dont le potentiel est reconnu.

 

J'ai récemment rejoint un grand Groupe à dimension internationale au sein duquel j’assure le support Ressources Humaines d'équipes basées essentiellement en France, au Royaume-Uni et en Allemagne. Conformément aux processus de ce Groupe, j'ai conseillé à l'ensemble de mes managers, quelle que soit leur culture, d'effectuer un feedback individuel à leurs équipes sur le résultat de la revue du personnel. En France, où cela était mis en place de façon formelle pour la première fois, le retour du management a été particulièrement positif, même si ce feedback n’est pas toujours facile à donner. 

 

La transparence impose un haut niveau de professionnalisme dans l'évaluation, afin de pouvoir l'étayer par des éléments factuels. Cela constitue un acte de management fondamental : évaluer, communiquer cette évaluation à l’intéressé et l’associer à au plan d’action qui en découle afin de lui permettre de progresser.

 

Quelques principes favorisent le succès de la démarche :

 - rappeler au salarié les modalités de l'évaluation, par exemple le fait qu'une table ronde avec différents managers et représentants de la fonction Ressources Humaines permette d'objectiver l'évaluation,

- étayer l'évaluation par des éléments précis (quel comportement observé, quel souhait d'évolution de carrière ou quel résultat emblématique ont été pris en compte),

- élaborer un plan d'action avec l’intéressé, en particulier pour les personnes aux extrêmes de la grille d'évaluation (potentiels / en difficulté), qui peut comprendre à titre d'exemple un projet de mobilité, une formation, un accompagnement spécifique par une personne plus expérimentée ou du mentoring,

- assurer que cette démarche s’inscrive de façon cohérente au sein des autres processus RH (formation, revue de salaire...).

 

L’ensemble s’appuie sur l’idée simple et vertueuse de « dites ce que vous faites et faites ce que vous dites ». Il favorise une vision partagée entre le management et les équipes de leurs qualités et pistes d’amélioration, et permet également de rassurer les salariés sur la manière dont les processus Ressources Humaines sont menés, manière perçue parfois comme opaque.

 

Nicolas Mundschau est issu de la promotion 2001/2002 du Master de Management International des Ressources Humaines de l’Université d’Angers. Son parcours dans la fonction RH lui a permis d'occuper différentes fonctions dans le domaine du recrutement, de la mobilité internationale, des relations sociales, de la gestion de projet ou encore en tant que généraliste. Nicolas Mundschau intervient au sein de différentes formations spécialisées dans le management des Ressources Humaines, ainsi que sur le site www.rhinfo.com. Il vient de publier son premier ouvrage dans la collection Entreprises et Management de L'Harmattan : "Recruter les jeunes talents : attirer, sélectionner, fidéliser". 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 16:59

livre-mundchau-25112013-copie-1.jpg

Bonjour,

 

ce message pour vous informer de la publication de mon livre sur la manière dont les entreprises recrutent les jeunes talents dans la collection Entreprises & Management de L'Harmattan, dirigée par Ludovic François.

 

Ce livre fait suite à un travail de recherche sur les pratiques d'entreprises de différents secteurs (industrie, télécommunication, services) en France et à l'étranger, au cours duquel j'ai interviewé des représentants de la fonction RH, mais également du management et des jeunes talents, sur leur expérience dans ce domaine. Ce livre m'a également amené à parcourir l'actualité de la littérature française et anglo-saxonne en la matière. Enfin, mon expérience en tant que candidat, participant à un Graduate Program et professionnel du management des Ressources Humaines m'a permis d'apporter un regard personnel sur la question du recrutement des jeunes talents.

 

Je vous invite à consulter la présentation du livre sur le site de l'éditeur et à partager vos commentaires sur ce blog ! Au plaisir de vous lire,

 

Nicolas Mundschau

 

Lien vers le site de l'éditeur : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=41905

Lien vers Google Books (extraits du livre) : 

http://books.google.fr/books/about/Recruter_les_jeunes_talents.html?id=_fVIAgAAQBAJ&redir_esc=y 

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 10:53

Le 23 mars 2012, le programme ERASMUS fêtait ses 25 ans. Initié par onze Etats européens pour contribuer à la réalisation d’un espace européen de l’enseignement supérieur, il intègre désormais 33 Etats dont les 27 membres de l'Union européenne, l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Suisse, la Croatie et la Turquie.

Plus de 200.000 étudiants y prennent part chaque année, dont un peu plus de 30.000 français soit 5% des jeunes diplômés. Posons le regard du recruteur sur la manière de valoriser ce type d’expérience.

 

Bien cibler son établissement avant de partir

Le succès d’ERASMUS a démocratisé les séjours étudiants à l’étranger : ceux-ci étant de plus en plus courants, ils ne suffisent plus à eux seuls à valoriser un CV.

Pour cela, le choix de l’établissement d’accueil est primordial. Il s’agit bien sûr de choisir une langue d’enseignement que l’on souhaite mieux maîtriser, mais la renommée de l’établissement et sa cohérence avec la formation suivie dans le pays d’origine sont également essentiels. Les possibilités de faire valoir des reconnaissances ou équivalences de diplôme entre le pays d’origine et le pays d’accueil sont également à prendre en compte, notamment si l’on veut mettre toutes les chances de son côté pour compléter le séjour d’étude par une expérience professionnelle à l’étranger.

 

Rechercher l’immersion complète sur place

Le séjour d’études permet bien sûr de développer ses compétences linguistiques et de s’ouvrir à une culture étrangère. Pour aller au bout de cette expérience, il existe de nombreux moyens de s’immerger dans la vie locale plutôt que dans un groupe d’étudiants étrangers : colocation avec des ressortissants locaux, participation à des activités associatives, sport, etc. Le fait de compléter un séjour d’études par une prise de contact avec le monde professionnel au travers d’un stage ou d’un emploi étudiant constitue bien sûr une vraie valeur ajoutée aux yeux des recruteurs. Il permet en effet de valider la capacité à travailler dans une langue et une culture étrangère.

 

Valoriser son expérience au retour dans le pays d’origine

N’hésitez pas à passer ou repasser les tests de langue étrangère reconnus (TOEIC, TOEFL…) : c’est le meilleur moment pour y obtenir un excellent score et rassurer votre futur employeur.

Pour se distinguer dans le cadre de recrutements mettant l’accent sur la dimension internationale, il peut être judicieux de faire ressortir la maîtrise de langues étrangères et l’ensemble des expériences dans ce domaine dans le cadre d’une rubrique dédiée, intitulée par exemple « Langues et expériences internationales ». En effet, ces expériences peuvent être de différentes natures et séparées dans le temps, ce qui ne favorise toujours pas leur mise en valeur dans le cadre d’un CV classique. On pourra y trouver par exemple le volontariat au sein d’une association d’accueil d’étudiants étrangers dans son pays d’origine, des voyages longs à l’étranger, des cours de langue hors cursus scolaire (cours du soir), etc.

 

Pour se porter candidat

Les écoles et universités disposent d’un service des relations internationales qui vous renseignera sur les programmes (ERASMUS ou autre) et les éventuels partenariats privilégiés mis en place avec certaines universités ou réseaux d’université.

Il s’agit d’un projet à anticiper : il requiert souvent de s’y préparer un an avant le départ envisagé !

 

Nicolas Mundschau est issu de la promotion 2001/2002 du Master de Management International des Ressources Humaines de l’Université d’Angers. Son parcours dans la fonction RH lui a permis d'occuper différentes fonctions dans le domaine du recrutement, de la mobilité internationale, des relations sociales, de la gestion de projet ou encore en tant que généraliste. Nicolas Mundschau enseigne depuis plusieurs années dans le cadre du Master 2 MIRH. 

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 10:57

Le début d'année offre traditionnellement l'opportunité d'un bilan de la période écoulée suivi d'une projection vers le futur. Pour ce qui concerne l'emploi et la situation économique en général, l'exercice de l'année 2011 pourrait nous faire sombrer dans le pessimisme : en effet, les derniers chiffres du chômage communiqués par le Ministère du Travail montrent une accélération du nombre de demandeurs d'emploi sur le quatrième trimestre (Indicaterus conjoncturels du Ministère du Travail). Alors que le taux de chômage semblait se stabiliser durablement au-dessous des 10% (statistiques de l'INSEE), il pourrait franchir ce seuil au cours de l'année 2012 si la tendance actuelle se confirme.


De bonnes nouvelles jusqu'au quatrième trimestre 2011

L'année 2011 promettait une amélioration de la situation de l'emploi des jeunes diplômés. En effet, selon une étude menée par l'APEC, 71% des jeunes diplômés en 2010 avaient trouvé un emploi dans les 8 mois suivant l'obtention de leur diplôme, soit 7 points de mieux que la promotion précédente. Pour un peu plus de la moitié, cet emploi était à durée indéterminée.

Pour ce qui concerne plus spécifiquement la fonction RH, l'année 2011 s'annonçait également positive selon le baromètre APEC-ANDRH, avec une augmentation sensible des offres d'emploi par rapport à l'année précédente. Les données concernent toutefois les 3 premiers trimestres, les chiffres du quatrième n'étant pas encore connus lors de la publication du dernier baromètre. Par ailleurs, l'amélioration concerne en particulier la fonction de Direction des Ressources Humaines.

 

2012 : de l'attentisme… et des secteurs qui recrutent

Le contexte économique général est morose : alors que les gouvernements luttent pour contenir la crise financière et ses effets sur l'économie réelle, les politiques d'austérité mises en œuvre dans la plupart des pays ne sont pas de nature à dynamiser l'emploi. Dans le secteur automobile français, qui génère directement et indirectement un grand nombre d'emploi, les grands constructeurs multiplient les annonces de réduction des coûts alors que les primes à l'achat de véhicules neufs prennent fin. De plus, jusqu'aux élections présidentielles, on assistera sans doute à un certain attentisme, en particulier pour les entreprises liées au secteur public.

Alors, quels secteurs devraient recruter en France ? Dans l'industrie, selon un article consacré par les échos le 27 décembre aux délocalisations, ce sont l'aéronautique, le luxe et l'agroalimentaire qui restent créateurs nets d'emploi industriel en France.

L'aéronautique tout d'abord : le développement du trafic aérien hors occident et le renouvellement des flottes de grandes compagnies aériennes sont synonymes de boom pour des entreprises comme Airbus notamment, qui annonce la création de 4000 emplois dont la moitié en France. Vient ensuite le secteur du luxe qui ne souffre pas de la crise, jouie en France d'une excellente image et bénéficie de l'arrivée de nouveaux riches consommateurs, notamment dans les pays émergents. Enfin, le secteur agroalimentaire français reste compétitif et créateur d'emploi.

Pour ce qui concerne les services, les services informatiques qui auraient totalisé10000 créations d'emploi en 2011 selon le Syntec Numérique devraient rester pourvoyeurs d'embauches en 2012, ainsi que les banques pour l'activité relation client et Mc Donalds qui prévoit l'ouverture de nombreux nouveaux espaces de vente en France pour les 3 prochaines années (voir notamment l'enquête menée par Le Figaro).


Comment optimiser sa recherche d'emploi ?

Nous avons consacré, il y a quelque temps, une série d'articles à la recherche d'emploi dont les conseils restent valides :

- Préparer sa recherche d'emploi

- Structurer un CV

- Rédiger une lettre de motivation

- Candidature spontanée ou annonce ?

- Préparer un entretien

- Réussir un entretien de recrutement

Pour ce qui concerne les sources d'embauches, selon l'enquête "Les jeunes diplômés de 2010 : situation professionnelle en 2011" menée par l'APEC (1), la réponse à une annonce sur Internet constitue le 1er vecteur d'emploi des jeunes diplômés. Très proches dans le trio de tête, et deuxièmes ex-aequo, le réseau personnel et l'embauche suite à un stage représentent 18% des embauches.


Un emploi à l'étranger : la bonne solution ?

C'est ce que l'on peut se demander lorsqu'on regarde le taux de chômage plus bas de pays voisins comme l'Allemagne ou bien le dynamisme de régions émergentes comme l'Asie du Sud-Est ou l'Amérique Latine. Les conseils de recherche d'emploi divergent en fonction du contexte de chaque pays. Par exemple, le Centre d'Etudes sur l'Emploi avait comparé en 2007 la France, l'Espagne et le Royaume-Uni, démontrant des approches très contrastées en matière de vecteur d'emploi pour des pays pourtant voisins (2). Il convient donc de se renseigner au préalable sur les usages locaux via les sites emploi nationaux ou des contacts personnels. A ce titre, certains anciens du Master MIRH ont travaillé en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Nouvelle-Zélande, en Suisse, au Luxembourg, au Brésil, au Royaume-Uni, etc..

Attention toutefois : outre une excellente maîtrise de la langue de travail, une reconnaissance locale tel un diplôme ou un certificat professionnel s'avère souvent nécessaire pour faciliter l'accès à l'emploi ou l'évolution de carrière. C'est ce que souligne notamment Romain Johan, ancien du Master MIRH et actuellement RRH en Suisse, dans le cadre d'un entretien qu'il m'a accordé pour une série d'article consacrée à la fonction RH à l'international publiée sur www.rhinfo.com.

Pour ce qui concerne les démarches administratives, les droits ou encore les coordonnées des agences nationales pour l'emploi en Europe, les candidats au départ peuvent se reporter aux pages du site de l'Union Européenne qui leur sont consacrés.

La Maison des Français de l'Etranger propose des fiches pays pleines d'informations utiles, notamment pour savoir quels sont les vecteurs d'emploi en fonction du pays que l'on prospecte.

Enfin, le Consulat et la Mission Economique, et parfois leur antenne emploi, proposent souvent des informations de "terrain", telles que les coordonnées des filiales locales d'entreprises françaises ou même les offres d'emploi destinées à des français.

 

Nicolas Mundschau est issu de la promotion 2001/2002 du Master de Management International des Ressources Humaines de l’Université d’Angers. Son parcours dans la fonction RH lui a permis d'occuper différentes fonctions dans le domaine du recrutement, de la mobilité internationale, des relations sociales, de la gestion de projet ou encore en tant que généraliste. Nicolas Mundschau enseigne depuis plusieurs années dans le cadre du Master 2 MIRH. 


(1) "Les jeunes diplômés de 2010 : situation professionnelle en 2011" Agence Pour l'Emploi des Cadres. On note notamment l'importance croissante d'Internet dans l'accès à l'emploi, puisque plus du tiers des embauches résulte provient du web : réponse à une offre d'emploi sur Internet 19%, dépôt de CV sur Internet 9%, candidature spontanée sur Internet 7%, réseau social en ligne 1%

(2) Tous profils et niveaux d'études confondus, les candidatures spontanées étaient le 1er vecteur d'emploi en France avec 37% de personnes ayant trouvé un emploi par ce biais, alors qu'en Espagne le réseau arrivait en tête concernant plus de la moitié des embauches et au Royaume-Uni le résultat était plus éclaté avec 28% des embauches résultant d'une réponse à une petite annonce et 26% provenant du réseau.  

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 20:44

Dans quelle mesure le contexte international influence-t-il les compétences, les parcours, le métier même de professionnel des Ressources Humaines ? Ce dernier s'appuie-t-il sur les mêmes ressorts, simplement exploités dans un contexte différent, ou doit-il au contraire changer profondément sa manière d'exercer son métier ? Quelles passerelles mènent d'une fonction nationale à une fonction internationale ou l'inverse ?

 

C'est en tâchant de répondre à ces questions pour le site RHinfo.com que j'ai réalisé une série de 8 portraits de professionnels des Ressources Humaines qui seront publiés à raison d'un tous les 15 jours.

 

Pour découvrir cette série d'articles vous pouvez vous connecter au site www.rhinfo.com ou directement à l'adresse suivante : http://www.rhinfo.com/thematiques/evolution-professionnelle/8-portraits-pour-comprendre-la-fonction-ressources-humaines

 

Bonne lecture !

 

Nicolas Mundschau

 

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